C'est vendredi et la Semaine européenne de mobilité est finie. Je dois participer à une réunion de rentrée, entre cadres du service public. Le lieu est bien choisi pour s'extraire du quotidien : un restaurant, dans la verdure, sur une colline, à un kilomètre du centre-ville et à deux kilomètres du bureau du participant  le plus éloigné, mais il n'est pas desservi par les transports en commun. Comme il fait beau, j'y vais à vélo. La côte est un peu raide, mais pas infaisable. Disons qu'elle convient à un cycliste un peu entraîné ou muni d'un vélo à assistance électrique. Une collègue vient en scooter. Les neuf autres participants arrivent en ordre dispersé, dans six voitures !

Tout le monde n'est pas cycliste, encore moins cycliste entraîné ou équipé d'un vélo à assistance électrique. Et puis, il ne fait pas beau tous les jours. Mais, avec un peu d'organisation, on pouvait facilement faire descendre le nombre de voitures de six à trois, voire deux. On confie généralement l'organisation des réunions aux assistantes de direction : choisir la date, réserver la salle (et éventuellement le vidéoprojecteur, la pause café, le repas...), préparer l'ordre du jour et prévenir les participants. Il est urgent de compléter cette liste de tâches par l'organisation du covoiturage pour ceux qui ne viennent pas à pied, à vélo ou en transport en commun.