En 2007 encore, j'ai effectué l'essentiel de mes trajets domicile-travail et professionnels sans voiture
Par Alain Caraco le vendredi 28 décembre 2007, 21:49 - Multimodal - Lien permanent
Pour la troisième année consécutive, j'ai tenu des statistiques sur mes trajets domicile-travail et professionnel, afin de voir dans quelle mesure je pouvais me passer de la voiture.
Voici les données brutes, en nombre de trajets :
Mode de transport | Nombre de trajets | Pourcentage |
---|---|---|
Vélo | 357 | 55% |
Bus * | 129 | 20% |
Marche à pied | 58 | 9% |
Train | 56 | 9% |
Covoiturage | 32 | 5% |
Voiture | 15 | 2% |
Taxi | 4 | 0% |
Total | 651 | 100% |
* ou métro et tram dans les villes qui en sont équipées
Si on tient compte de la distance parcourue, le tableau est alors le suivant :
Mode de transport | Urbain | Extra-urbain | Total | Pourcentage |
---|---|---|---|---|
Vélo | 1 071 | 1 071 | 8% | |
Bus * | 645 | 645 | 5% | |
Train | 10 250 | 10 250 | 80% | |
Marche à pied | 58 | 58 | 1% | |
Voiture | 75 | 75 | 1% | |
Covoiturage | 160 | 528 | 688 | 5% |
Taxi | 8 | 8 | 0% | |
Total km | 2 017 | 10 778 | 12 795 | 100% |
* ou métro et tram dans les villes qui en sont équipées
Pour les trajets urbains, les bases de calcul sont les suivantes :
- à pied : 1 km
- taxi : 2 km
- vélo 3 km
- bus, covoiturage ou voiture : 5 km
Pour les trajets extra-urbains, ce sont les kilomètres réels qui ont été comptés. Les 42 trajets en Rhône-Alpes (Annecy, Grenoble, Lyon) représentent 28% du kilométrage, tandis que les 12 trajets grandes lignes (Dunkerque, Montpellier, Nancy, Paris, Tours) totalisent 72%.
On observera une grande continuité avec les données 2005 et 2006 (trajets, kilomètres et scénarios).
Après avoir utilisé pendant plusieurs mois un VTC, pas assez urbain à mon goût, j'ai fini par louer puis acheter un vélo à assistance électrique. Ce dernier m'offre un réel confort supplémentaire pour gravir la côte qui me conduit au bureau à l'aller ou à la maison au retour (mon trajet quotidien a un profil en V), mais aussi pour redémarrer rapidement après les nombreux arrêts inévitables en centre ville ou encore pour me rendre sans hésiter à vélo à des réunions loin du centre ville. Le vélo à assistance électrique me permet de retrouver la sécurité et l'agrément d'un vélo hollandais (position droite, vitesses dans le moyeu, pare-chaîne quasi-intégral) dans une agglomération au relief alpin !
Trois années de très faible utilisation de la voiture ont notablement changé ma perception du temps. Je mets généralement plus de temps qu'un automobiliste pour me rendre d'un point à un autre. En revanche, je profite de mes trajets en train pour travailler au lieu de conduire. Surtout, j'ai appris à remplacer un grand nombre de réunions combinant trajet important et préparation insuffisante par un petit nombre de réunions, minimisant les trajets et optimisant la préparation !
Commentaires
très intéressant. j'aimerais proposer à d'autres de faire ce compte eux aussi. Aurais-tu un tableau ou une méthode-type?
En fait, c'est assez simple : je note sur un petit agenda mes déplacements quotidiens avec V (pour vélo), B (pour bus, tram, métro), T (pour train), P (pour à pied), A (pour automobile), C (pour covoiturage) ou Taxi (en toutes lettres !). Si je vais en dehors de l'agglomération chambérienne, je note la ville de destination. En fin d'année, je reporte le tout dans un tableur. Pour les trajets à l'intérieur de l'agglomération, j'utilise des valeurs kilométriques forfaitaires par mode de transport (voir ci-dessus dans le billet). Pour les trajets extra-urbains, j'utilise les valeurs réelles.