C'est le 22 septembre, et je ne peux m'empêcher de penser que, l'année dernière, c'était la journée En ville sans ma voiture. Cette année, à Chambéry, dans le cadre de la Semaine européenne de mobilité, les bus sont gratuits, il y a plusieurs animations intéressantes, dont une exposition sur la mobilité, mais il n'y a que quelques rares couloirs de bus temporaires, aucune piste cyclable temporaire et aucun périmètre sans voiture.

Il fait beau et j'ai prévu d'aller à pied de mon bureau à la gare, pour prendre un train. Après avoir parcouru quelques mètres, je croise un vélotaxi à assistance électrique, une des animations de la Semaine européenne de la mobilité. Mon trajet à pied fait un peu moins de 15 minutes, mais je hèle le vélotaxi, juste pour le plasir d'essayer. Je suis un peu gêné de me faire transporter, assis, par une jeune fille qui pédale, mais l'assistance électrique est là pour me déculpabiliser, la conductrice m'ayant assuré de l'efficacité du système. Je lui indique ma destination : la gare. Elle me répond que son périmètre de circulation ne s'étend pas jusque là, car celà gênerait les voitures ! Quand on sait que les abords de la gare sont régulièrement encombrés de voitures en stationnement le long de bandes jaunes continues ou sur des croix jaunes, souvent sans conducteur suceptible de dégager rapidement, on peu se demander qui gêne vraiment la circulation ! Bien sûr, il y a un parking à proximité de la gare. Mais pour les automobilistes qui stationnent sur les zones où même l'arrêt est interdit, il doit avoir deux défauts majeurs :

  • il est payant (1,10 euros pour 30 minutes et 1,40 euros pour une heure)
  • il est au moins à 20 mètres !

Pour ceux qui trouvent le premier parking trop cher, il y en a un autre à 0,50 euros les 25 minutes et 1 euro les 50 minutes. Mais pour cela, il faut marcher... environ 150 mètres !