La phrase qui m'a le plus frappé est celle là :

A l'instar de nombreux autres pays, le développement de l'obésité en France "apparaît comme un effet secondaire du développement économique" souligne Marie-Aline Charles, épidémiologiste à l'Inserm.

L'article continue sur l'importance relative de la génétique et sur celle, plus importante, de l'environnement et du comportement. Il évoque la nécessité d'éviter l'abus d'aliments gras et sucrés, ainsi que l'intérêt des fruits et légumes et de l'exercice physique. Il s'achève en indiquant qu'il faudra au moins dix à vingt ans pour arriver à inverser la courbe de développement de l'obésité en France.

Toute ressemblance entre les effets de l'obésité sur l'homme et ceux  d'une croissance économique illimitée sur la planète (pollution, épuisement des ressources naturelles et réchauffement climatique) serait-elle vraiment fortuite ? Les aliments dont l'économie mondiale doit cesser d'abuser de toute urgence, c'est le pétrole et les autres combustibles fossiles. Et comme pour l'obésité, même si on s'y met dès à présent, il faudra du temps pour rétablir la situation.

En attendant, roulons à vélo : c'est bon pour le coeur et pour la planète :-) .