Début mai 2006, j'ai eu l'occasion de vister Arles. Il s'agit d'une belle ville provençale, avec d'importants monuments romains et des rues étroites bordées de maisons anciennes. Conçu bien avant l'invention de l'automobile, le centre d'Arles est envahi par le stationnement sauvage. Plusieurs rues ont deux trottoirs très étroits, quand ce n'est pas un seul ou aucun. Les voitures s'y fraient un chemin tant bien que mal et les piétons n'ont qu'à faire attention. La vie des cyclistes n'y est pas non plus de tout repos.

Pour le week-end du 14 juillet, je suis allé à Aigues-Mortes. C'est une jolie petite ville médiévale, enserrée dans son rempart. Il n'y a presque aucune voiture en stationnement sauvage et il est agréable de s'y promener à pied ou à vélo. Les habitants et les touristes y seraient-ils plus écologistes et civiques qu'à Arles ?

Disons que la politique de stationnement d'Aigues-Mortes les aide à franchir le pas (et à franchir les portes à pied !). Le stationnement intra-muros coûte en effet 5 euros de l'heure. La première demi-heure est gratuite, afin de permettre d'effectuer une livraison ou de déposer une personne âgée ou handicapée. Un système de barrières, avec lecteur de tickets en entrée et en sortie assure le respect du règlement. Les parkings à l'extérieur des remparts appliquent un tarif progressif : 1,5 euros la première heure, 3 euros la deuxième, 4,50 euros la troisième, etc. Les parkings situés à quelques centaines de mètres sont gratuits. Encore un petit effort d'amélioration et de promotion pour ligne et la gare SNCF, qui n'est pas plus loin du centre que les parkings gratuits et peut-être aussi des vélo-taxis à assistance électrique entre la gare, le centre-ville et les parkings et ce sera parfait !