Comment produira t-on l'électricité ? Avec les inconvénients du nucléaire ou avec ceux du charbon ? Que fera-t-on de millions de grosses batteries usagées ? Et encore, il n'aborde pas une autre question : en quoi une voiture électrique participant à un embouteillage en entrée de ville le matin ou en stationnement sauvage sur un trottoir, une piste cyclable ou un passage piétons est-elle un progrès par rapport une voiture à moteur thermique ?

La voiture électrique a sûrement un avenir pour certains usages : les taxis ou les véhicules de livraison urbains, par exemple. Mais la solution passe principalement par une mobilité faisant peu appel à la voiture (en particulier en ville et entre les villes) et par des voitures à essence plus légères, moins puissantes et moins rapides (utilisées principalement en zone peu dense).

Pour vous inciter à lire cet article, je cite sa conclusion :

Il nous faut sortir de la pensée magique, arrêter de croire que la technologie tranchera les choix que nous ne voulons pas faire. La question de l’auto se pose en fait ainsi : comment allons-nous faire pour diviser par deux le parc automobile des pays développés ?

Passer en France, par exemple, de 37 millions de véhicules à 18 millions d’ici quarante ans ?

Bon, j'aurais plutôt dit d'ici 20 ans, mais, sur le fond, je suis d'accord.