Presque tous les articles parus dans la presse ont expliqué que, cette année, la voiture électrique allait passer du concept au produit industriel et commercialisé. Et presque tous ont insisté sur un défaut : une autonomie limitée, comprise entre 100 et 200 km suivant les modèles et les conditions d'usage. Et de conclure que la voiture électrique était inadaptée aux longs trajets.

De même qu'un journaliste automobile a montré que la voiture électrique allait ouvrir la porte à une voiture à moteur thermique un peu plus raisonnable, on peut se demander si sa faible autonomie ne va pas aboutir à une autre prise de conscience : la voiture, quel que soit son type de moteur, n'est pas pertinente sur les longs trajets !

De nombreux trajets longs sont effectués en voiture parce que le train n'offre pas de solution efficace pour les derniers kilomètres, de la gare d'arrivée au lieu de destination. Et voilà comment on parcourt 1000 km avec un véhicule polluant, parce qu'on en a vraiment besoin sur 10% du trajet ! Avec le développement de l'autopartage, ont pourrait facilement imaginer des formules combinées train + voiture pour ces derniers kilomètres. Et pour des parcours de faible longueur, l'autonomie n'est plus un problème. Et la voiture électrique retrouverait alors un créneau de pertinence.