L'automobile a été un formidable instrument de communication et d’échange, symbole de liberté et instrument incontournable de nos modes de vie . Son quasi-monopole est toutefois incompatible avec les exigences d’un développement durable de nos sociétés, en particulier dans les pays émergents, pour des raisons tant environnementales (consommations de ressources énergétiques polluantes) que sociales (accès à la mobilité pour tous) et territoriales (consommation d'espace).

Les importants progrès technologiques attendus dans les motorisations des automobiles ne suffiront à répondre ni aux objectifs de lutte contre le changement climatique, ni aux enjeux sociaux et territoriaux d’une mobilité durable.

La place de l’automobile doit être repensée, avec des systèmes de déplacements moins coûteux et surtout moins consommateurs d’énergie et d'espace par personne transportée : le vélo (y compris à assistance électrique) et les transports en commun. Entre les deux, il y a un créneau pour de petits véhicules électriques à deux places, à trois ou quatre roues, de préférence en autopartage, pour des déplacements difficiles à réaliser à vélo, sur des secteurs trop peu denses pour permettre une offre de transports en commun de qualité.

Le système d'information et la tarification doivent permettre de passer facilement d'un mode de transport à l'autre.

Et pour ceux qui auront le courage de lire tout le rapport, il est en ligne.