L'approche économique doit garantir la pérennité des réseaux de transports en commun et la qualité de leur offre. Habituellement, les sommes payées directement par l'usager ne représentent qu'une partie du financement des transports en commun. Cependant, on comprend vite que de tarifs trop bas mettent en péril l'avenir du service.

L'approche sociale doit garantir le droit à la mobilité de tous. Là aussi, on comprend rapidement que des tarifs trop élevés par rapport aux ressources des utilisateurs les privent d'une mobilité indispensable à leur insertion sociale.

L'approche écologique doit inciter à ne pas multiplier les déplacements inutiles et encourager l'usage des moyens de transports les moins nocifs pour l'environnement. Il en découle quelque règles simples. Les tarifs des transports en commun doivent refléter, au moins partiellement, la distance parcourue. Il ne doivent pas inciter à abandonner la marche à pied ou le vélo. Mais les transports urbains et régionaux doivent être moins chers que la voiture et les trains à longue distance moins chers que l'avion. Une attention particulière doit être apportée aux mini-groupes, de deux à cinq personnes voyageant ensemble, pour lesquels le coût de la voiture est le même que pour une personne voyageant seule.

Ces règles générales sont bien sûr à adapter à chaque situation, mais une tarification ne peut être efficace si elle ignore l'une de ces trois approches.