Le confort, la propreté, la ponctualité et la qualité d'information des trains

Naturellement, il y a des variantes locales. Le Pendolino exploité par Virgin entre Glasgow et Londres était plus confortable, plus propre et moins bondé que le train exploité par East Coast entre Londres et York et surtout que celui exploité par Cross Country entre York et Edimbourg ou que ceux exploités par First en Ecosse.

La tarification ferroviaire

C'est à peu près aussi compliqué qu'en France. Le billet « Any time », utilisable dans tous les trains est très cher. Il correspond au tarif « TGV pro ». A l'opposé, le billet « Advance », valable sur un train désigné, non échangeable et non remboursable, peut être très bon marché si on l'achète très en avance. C'est le cousin britannique des « Prem's », mais vendu pour tous types de trains, y compris régionaux. On peut ainsi avoir des lignes avec un train toutes les demi-heures sur lesquelles il faut réserver pour bénéficier d'un tarif avantageux, même pour un trajet de moins d'une heure : de quoi faire perdre une bonne partie de son intérêt au cadencement.

Entre les deux, le billet « Off peak », qui permet un aller-retour dans la journée, à condition de partir après l'heure de pointe du matin. Cette offre est intéressante, car peu contraignante pour les déplacements non pendulaires et n'a pas d'équivalent en France.

Les transports à Londres

Dans le contexte britannique de libéralisation des transports publics, le réseau londonnien tranche par la prédominance de l'Autorité organisatrice de transport (AOT), Transport for London (TfL) sur les opérateurs, qui sont pourtant nombreux. Ici, c'est l'AOT qui définit la tarification, commune aux bus, tram, métro et train. L'information aux arrêts, dans les véhicules et sur internet est de très bonne qualité. On regrettera bien sûr un métro vétuste et bondé, souvent en travaux pour rattraper le années de manque d'entretien et des bus englués dans une circulation trop dense, même dans la zone de péage urbain. Un des problèmes majeurs du métro de Londres est l'étroitesse des quais, couloirs et escalier et le manque de débit des ascenseurs, qui ne suffisent plus à l'affluence des voyageurs.

Quand à la billettique londonnienne, la fameuse « Oyster card », elle est, sans hésitation, traitée dans la rubrique « mieux qu'en France ».

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