Les prix de l’énergie vont continuer à croître inexorablement dans les années à venir : fortes demandes de pays émergents, diminution des ressources fossiles, lutte contre le changement climatique… et le transport de marchandises en particulier en subira les conséquences dans ses coûts.

France Nature Environnement est au moins d’accord sur un point avec les transporteurs routiers, ce n’est pas à cette profession de subir directement les hausses des carburants et c’est pourquoi nous soutenons tous les dispositifs permettant d’intégrer les surcoûts des hausses immédiatement sur les factures de transport de façon à les faire payer aux donneurs d’ordres, en particulier au chargeurs.

Par contre, France Nature Environnement refuse toute baisse de la fiscalité routière de façon directe ou indirecte. Alors que le Gouvernement a affirmé avec force au Grenelle de l’Environnement qu’il fallait mettre en œuvre un changement drastique dans les transports, il serait inconcevable que ce même gouvernement donne des messages contradictoires par manque d’imagination, voire manque de courage politique.

Cette crise de l’énergie qui sera durable doit être l’occasion de mettre en œuvre dans le domaine du transports de marchandises la politique de rupture annoncée par le Chef de l’Etat.

Regardons en outre quelques exemples de transports :

  • pourquoi faut-il transporter des fruits produits hors saison ?
  • pourquoi transporter des pièces manufacturées pour tirer profit des disparités sociales entre les membres de l’Union Européenne ?

France Nature Environnement souhaite un réel transfert modal vers les transports alternatifs mais demande également de poser la question de la réelle nécessité de certains transports en revoyant les circuits logistiques agricoles et industriels.

Source : communiqué du 3 juin de France Nature Environnement