J'ai essayé plusieurs systèmes de transport : panier avant, sacoches fixes, sacoches amovibles, remorque-caddie. Aujourd'hui, j'utilise exclusivement :

  • la remorque-caddie pour les grosses courses qui constituent l'objet unique ou principal de mon déplacement à vélo (en général, marché tous les samedis matin et épicerie sèche en moyenne surface biologique toutes les deux semaines). J'habite en haut d'une assez forte montée et le passage au vélo à assistance électrique a changé ma vie. En revanche, avec un vélo sans assistance électrique, la remorque-caddie se fait quasiment oublier sur terrain plat, même chargée d'une quinzaine de kilos. Enfin, j'ai cassé deux porte-bagages en six mois avant de trouver une fixation adaptée au remorquage de lourdes charges avec une remorque-caddie. Je n'ai plus aucun problème depuis que j'ai trouvé le bon modèle,
  • le panier avant pour les petites courses qui se font au détour d'un autre déplacement (boulangerie, pharmacie, boucherie, moyenne surface de centre-ville, parfois librairie ou boutique informatique, en général au retour du travail). J'envisage d'acheter aussi un panier adaptable à mon porte-bagages arrière, pour des courses plus importantes, mais qui ne nécessitent pas la remarque-caddie.

Une des conséquences des courses à vélo, c'est que je fréquente beaucoup moins les hypermarchés et centres commerciaux d'entrée de ville. Ma femme y allait en voiture au moins une fois par semaine et nous y allons maintenant moins d'une fois par mois (généralement en voiture, parfois à vélo). Comme elle va travailler en TER, elle fait aussi de petites courses à pied, en revenant de la gare. Nous avons redécouvert qu'on trouve en centre-ville des choses qu'on n'aurait pas imaginé chercher ailleurs qu'en périphérie il y a quelques années (vêtements, produits d'hygiène et d'entretien, pièces pour ordinateurs, articles de sport, etc.). Les seuls commerces qui nous manquent vraiment dans le centre de Chambéry sont les quincailleries (allez trouver le bon modèle de vis, de cheville ou de mèche à bois) et paradoxalement, les vélocistes sachant vendre et entretenir un vélo à vocation utilitaire...