Vélo de courses
Par Alain Caraco le mercredi 30 juillet 2008, 09:22 - Vélo - Lien permanent
Faisant l'essentiel de mes courses à vélo depuis environ trois ans, je vais essayer d'en tirer un petit bilan dans cet article.
J'ai essayé plusieurs systèmes de transport : panier avant, sacoches fixes, sacoches amovibles, remorque-caddie. Aujourd'hui, j'utilise exclusivement :
- la remorque-caddie pour les grosses courses qui constituent l'objet unique ou principal de mon déplacement à vélo (en général, marché tous les samedis matin et épicerie sèche en moyenne surface biologique toutes les deux semaines). J'habite en haut d'une assez forte montée et le passage au vélo à assistance électrique a changé ma vie. En revanche, avec un vélo sans assistance électrique, la remorque-caddie se fait quasiment oublier sur terrain plat, même chargée d'une quinzaine de kilos. Enfin, j'ai cassé deux porte-bagages en six mois avant de trouver une fixation adaptée au remorquage de lourdes charges avec une remorque-caddie. Je n'ai plus aucun problème depuis que j'ai trouvé le bon modèle,
- le panier avant pour les petites courses qui se font au détour d'un autre déplacement (boulangerie, pharmacie, boucherie, moyenne surface de centre-ville, parfois librairie ou boutique informatique, en général au retour du travail). J'envisage d'acheter aussi un panier adaptable à mon porte-bagages arrière, pour des courses plus importantes, mais qui ne nécessitent pas la remarque-caddie.
Une des conséquences des courses à vélo, c'est que je fréquente beaucoup moins les hypermarchés et centres commerciaux d'entrée de ville. Ma femme y allait en voiture au moins une fois par semaine et nous y allons maintenant moins d'une fois par mois (généralement en voiture, parfois à vélo). Comme elle va travailler en TER, elle fait aussi de petites courses à pied, en revenant de la gare. Nous avons redécouvert qu'on trouve en centre-ville des choses qu'on n'aurait pas imaginé chercher ailleurs qu'en périphérie il y a quelques années (vêtements, produits d'hygiène et d'entretien, pièces pour ordinateurs, articles de sport, etc.). Les seuls commerces qui nous manquent vraiment dans le centre de Chambéry sont les quincailleries (allez trouver le bon modèle de vis, de cheville ou de mèche à bois) et paradoxalement, les vélocistes sachant vendre et entretenir un vélo à vocation utilitaire...
Commentaires
Tout pareil y compris sa dame qui va travailler en TER ;-D
Seule différence : mon attache de porte-caddy ne s'est encore jamais rompu en 3 ans d'existence ! Peut-être roules-tu trop vite ? :-D
Et je préfère le panier à l'arrière qui me laisse mon guidon plus léger !!!
Non je ne roule pas très vite. Simplement, mon vélociste m'a assuré à deux reprises qu'on pouvait adapter la pièce d'attelage Pletscher à n'importe quel porte-bagage muni d'une plaque arrière. En fait, ces plaques sont généralement conçues pour supporter un éclairage, mais pas un attelage. Après en avoir cassé deux en six mois, j'ai acheté le porte-bagages Pletscher "étudié pour" et c'est en parfait état depuis lors, soit dix mois maintenant.
Je conclus à la lecture de cet article que tu es omnivore. Pour se cantonner au sujet qui t'es cher, une étude a montré qu'un omnivore pollue moins en se déplaçant à moteur qu'avec ses muscles, en raison du désastre écologique provoqué pour alimenter ceux-ci avec des corps animaux.
Je ne voudrais pas entrer dans ce débat ici, mais il me semble que c'est une question de proportion. Entre zéro aliment d'origine animale et une part importante d'aliments d'origine animale, l'impact écologique varie en fonction de la position du curseur. C'est un peu comme la voiture. Je ne cherche pas à faire zéro kilomètres en voiture, mais seulement une petite part de mes déplacements.